Drôle de chienne

Habituellement en journée la chienne de Nina (non je ne parle pas de Nina, je parle de Vicky). Me suis partout dans la maison à tout moment. Quand je n’y prête pas attention et qu’elle n’est pas assez rapide pour passer la porte, il m’arrive de l’enfermer dans la chaufferie sans m’en rendre compte, en refermant la porte derrière moi après mon passage. Quand cela arrive, elle s’allonge sur le paillasson qui s’y trouve et attend durant 1h avant de commencer a doucement manifester son ennuie.

Hier soir, on rentre de chez les parents de Nina. Vicky traine derrière nous à terminer ses derniers petits besoins. On rentre dans la maison, je laisse la porte entre ouvre pour que la chienne puisse rentrer quand elle arrivera. On se débarrasse de nos affaires. Nina jette un dernier coup d’œil dehors, la chienne n’y est plus, elle ne répond pas à son appel, elle a du rentrer, elle ferme la porte.

Nous montons à l’étage. Nous nous apprêtons au lit. En me brossant les dents, je me rend compte que la chienne n’est pas dans son panier du palier comme a son habitude, elle doit probablement être en train de manger en bas.

Nous nous mettons au lit et trois heures plus tard, je me réveille pour aller au petit coin. Tien Vicky n’est toujours pas dans son panier. Je fais le tour de la maison prêt à lui crier dessus pensant la trouver dans le fauteuil, mais je ne la trouve nulle part.

Je vais réveiller Nina qui a priori se dit qu’elle doit juste être endormie dans un endroit improbable et que du coup elle ne répond juste pas. Elle termine son tour de la maison. Toujours aucun signe.

Nina pars en direction de la voiture pour voir si la chienne n’y serait pas retournée en attendant j’enfile mes chaussures pour faire en trottinette les habituelles balades qu’on fait avec Vicky. Je sors. Vais en direction de Nina pour l’en informer tout en appelant « Vicky » sur mon passage. En arrivant à hauteur de Nina qui était sur son chemin de retour, voilà la chienne qui pointe son nez d’un jardin. Elle accoure vers nous, s’arrête au milieu de la route le temps de s’assurer qu’il s’agit bien de nous, puis viens nous faire la fête.

On rentre à la maison soulagés. Elle vide la moitié de sa gamelle d’eau. Et puis nous partons tous nous coucher.

Elle aura bien profité de sa balade découverte en solo du village. Visiblement ça la dérange moins d’être dans la rue que dans la chaufferie.

Aiaiai… bête chien…

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