Devinette

Voilà notre voyage continue et tout se passe très bien. Bon je pense que vous l’aurez compris, nous sommes en Italie. Mais comme nous bougons un peu partout a travers le pays depuis vendredi réussirez-vous à deviner où nous avons passé une partie de notre journée d’aujourd’hui?

La réponse dans l’une des prochaines publications. 😉

Fin du premier chapitre

Ça y est notre premier chapitre du voyage se clôture.

Voila depuis samedi soir que nous sommes dans un camping dans les dolomites non loin de la ville de Cortina. Nous avons passés ces quelques derniers jours dans la montagne à nous balader et à faire des « via ferrata ». Pas toujours facile. Surtout pour Nina qui en aura bien souffert. Mais voila nous sommes vivants malgré notre fatigue.

Demain nous allons doucement remballer nos affaires puis débuter notre seconde partie du voyage qui consiste à descendre doucement dans le sud de l’Italie, à la conquête de nouveaux horizons et de nouvelles aventures.

Demain nous allons commencer notre descente par un lieu insolite que je l’espère sera ouvert. Il s’agit d’un genre de parc d’attraction fait maison. Mais je n’en dit pas plus, on découvrira cela en images plus tard. Puis nous allons nous rendre dans le meilleur camping que nous avons eu a voir jusqu’à présente. On y avait passé une nuit il y a 2 ans et comme il se trouve à nouveau sur notre passage, nous y retournons.

On doit encore finir de traiter les images que nous avons récoltés durant notre petit séjour à la montagne, mais si tout est exploitable, alors attendez-vous à un petit film et dans tous les cas à des photos.

Voila, arrivederci…

Vive les anecdotes

Ce voyage risque d’être intéressant. Voici le deuxième jour et déjà la deuxième et troisième anecdote.

Hier nous avions traversé au maximum l’Allemagne, histoire de s’avancer le plus possible sur le long trajet que nous avions à faire pour arriver dans les dolomites. Nous avons dormir dans un chouette camping avant de reprendre la route aujourd’hui et d’aller jusqu’à notre camping de destination dans les Dolomites. 

Ça y est, nous y sommes arrivés. Nous montons la tente vite et puis on regarde le ciel qui devient fort gris. Ensuite on contrôle la météo et l’orage s’est confirmé. On a sorti la grande bâche de la voiture pour nous construire une terrasse à couvert. Puis au moment de la suspendre, je me suis rappelé que j’avais oublié ma corde destinée à l’accrocher. 19h, vite il nous reste plus qu’une demie-heure pour trouver de la corde. Ici les magasins ferment tous à 19h30. Heureusement nous ne sommes pas trop loin de la ville. Cependant il commence à y avoir les premières goutes et l’orage arrive vite.

Nous trouvons le magasin qu’il nous faut, 15min avant sa fermeture. On achète vite fait de la corde. Et Nina n’ayant pas pris d’imperméable, on lui en achète un aussi. Houf, sauvés pour la soirée.

Nous revenons au campement et c’est le déluge. Bon pas le choix, il faut sortir de la voiture, la bâche ne va pas se tendre toute seule.

Une fois le travail terminé. Nous nous allumons un petit BBQ et c’est bon, nous profitons enfin de notre soirée. Après manger nous allons faire la vaisselle et nous partons prendre notre douche en même temps. Pour ma part, une fois la douche terminée, je m’apprête à m’essuyer. Eh zut. Il me manque un essuie. Les hommes et femmes sont séparés, donc je ne peux pas appeler Nina donc il me reste plus que deux options. J’ai l’essuie de vaisselle avec moi, mais il nous sera encore bien utile le reste du voyage. Dernière option, mon t-shirt. Je dois dire que ce n’est pas très pratique de s’essuyer avec un t-shirt. Mais en cas de besoin, ça fait l’affaire.

Voila, maintenant enfin sorti d’affaire, nous voila dans la tente. Prêt pour le dodo et demain nous commençons les aventures. Espérons le avec des anecdotes pas plus terribles que les quelques amusantes que nous avons eu jusqu’à présent.

Première anecdote de voyage…

“Bonjour, j’aimerai un visa pour aller chercher un café svp.”

En gros ça résume ce qui va venir…

Ça y est, avec Nina, nous sommes sur la route des vacances en train de traverser l’Allemagne en direction de l’Italie.

A un moment sur l’autoroute, nous avons une petite envie de notre traditionnel Starbucks de voyage. Donc je dis a Nina de cherche sur le tel après un café pas trop loin de là où nous sommes. Elle trouve un petit coin à 5 minutes de détour et donc nous prenons la direction. En quittant l’autoroute, nous nous en rapprochons assez vite, le trajet est assez court et facile.

Par contre il y a un truc bizarre. Il y a de plus en plus de panneaux de couleur brune avec des textes en anglais. Plus on avance plus je commence à lire. Nous sommes en train de nous rapprocher d’une base militaire des USA. Puis nous arrivons a un point frontière. Il y a une petite file d’attente qui avance rapidement et nous nous y insérons. Au moment où on arrive au check-point, nous disons “hallo” au militaire et celui-ci nous répond “hello”. Tien, il ne parle pas allemand…? Il nous demande si on cherche le VCC. Nous lui tendons nos cartes d’identité comme indiqué sur les panneaux et il ne les scanne pas comme il l’a fait pour tous les autres qui sont passés avant nous. On lui demande ce qu’est le VCC. Pas de réponse. Il fait le tour de la voiture. Il prend note de la plaque d’immatriculation. Reviens vers nous et nous rend nos cartes d’identités en nous demandant de le suivre.

D’accord on le suis. Surement que vu le bordel que nous avons dans la voiture il va procéder à une fouille rapide du véhicule. Après tout nous sommes en train de rentrer aux USA. Puis il fait signe aux voitures qui viennent dans l’autre sens de s’arrêter et nous fait signe de passer. Bref, nous repartons.

Et là, nous n’avons rien compris. Pas un mot, aucune explication, une neutralité totale. On ne sais même pas pourquoi il nous a fait faire demi-tour. Nous tout ce qu’on voulait c’était aller chercher un café 500m après la frontière.

Nous faisons quelques mètres en nous éloignons et puis nous nous arrêtons sur le bas-coté le temps de comprendre un peu ce qui s’est passé et de chercher sur internet ce qu’est le VCC. VCC: Visitor Control Center. Donc si nous comprenons bien, ça se visite? Dans tous les cas ça doit être par là que nous devons entrer. Nous nous stationnons et nous nous y rendons. Sur la porte d’entrée je lis vite fait les mentions de visa pour la journée ou le mois, mais nous entrons quand même histoire de mieux comprendre de quoi il s’agit. De plus lors de nos courtes recherches on se rend compte que derrière cette frontière il y a un taco bel et d’autres enseignes typiques d’Amérique que l’on ne retrouve nulle part d’autre. Donc ça nous renforce un peu l’idée d’aller visiter les lieux.

Il y a une file d’attente vide, avec au bout des guichets. Derrière ceux-ci il y a deux soldates qui nous accueillent par un “Nom sur la feuille!” Toujours en anglais. Et la on ne sais pas du tout de quoi il s’agit, pourquoi doit-on mettre nos noms sur cette feuille? Quel est cet endroit? Donc j’interromps la personne et lui pose les questions. Elle reste sans réponse. Visiblement je doit être la première personne à poser une tel question à ces soldats. Du coup je continue et demande s’il y a bien un Starbucks derrière ces murs. On me répond que oui. J’explique que nous suivions le GPS qui nous indiquait de passer par ici pour nous y rendre et que je ne comprenais pas trop l’histoire. En deux mots on m’explique que seul les personnes ayant un pass militaire ont le droit d’accès. Donc même si on remplis cette feuille ça ne nous sert a rien. 

Finalement nous faisons demi-tour et poursuivons notre route. En chemin nous nous rendons compte de la taille du site. Derrière des barrières des milliers de véhicules militaires sont entreposés et n’attendent que le déploiement. Avec aéroport et tout ce qui va avec. Il s’agit en fait d’une énorme ville militaire USA au beau milieu de l’Allemagne. Et pour ne pas dérouter les chers citoyens américains qui y vivent, ils ont importés toutes leurs chaines de commercer US.

Voila, nous aurons tenté d’aller dans la mini-US sans trop savoir pourquoi ni comment. N’empêche, ça serait amusant de demander un visa juste pour aller visiter ce lieu complètement improbable. Dommage que les quelques habitants que nous avons croisé étaient si muet et sans expression. Pour avoir déjà tenté d’entrer par erreur sur une base belge, je peux dire que les soldats belges sont bien plus accueillant et patients.

https://maps.app.goo.gl/92NzAq59V6HRAo7Z9

Weekend en forêt

Ce weekend, comme il était un peu prolongé suite au jour férié, nous avons décidé de réaliser ce que nous n’avions pas pu faire le weekend passé. C’est a dire passer tout le weekend en forêt.

Nous avons préparés deux gros sacs avec tout ce dont nous aurions besoin, voir même un peu plus juste pour le divertissement et le confort. Car bon on n’avait pas vraiment besoin de la table et des chaises, mais comme dans l’idée Nina devait quand même un peu étudier…

Nous sommes partis vendredi en fin d’après-midi. Avons garé la voiture sur le petit parking en lisière de forêt et puis avons un petit peu marché jusqu’à notre point habituel.

Nous avons érigé notre joli petit campement pour le weekend. Coup du bois pour alimenter notre petit feu. Puis nous étions prêt pour le coucher de soleil.

Le weekend dernier, nous étions déjà venus avec le petit frère et soeur de Nina afin de faire un bon pique-nique. Et nous avions eu l’occasion de pouvoir observer des sangliers. Mais cette fois-ci, mise à part une petite souris, nous n’avons rien vu.

Nous sommes restés assis toute la soirée autours de notre petit feu de camp jusqu’au moment où aller dormir.

Le lendemain, nous avons cuit quelques pâtes sur note cuisinière improvisée avant de passer notre journée à ne pas faire grand chose. Repos, écouter les oiseaux, écrire cet article et lire un livre. C’est à peu près à cela que nous pouvons résumer notre journée. Pas grand chose, mais bien paisible et agréable.

Au soir, un dernier petit feu pour cuire nos dernières saucisses et puis finalement nous avons décidé de remballer plus tôt que prévu. Nous en avions assez de tous les bestioles qui nous rendent visite. Et puis niveau tiques, dès qu’on oublie de s’asperger de produit répulsif on se faisait tout de suite attaquer. Autant dire qu’on en avait assez vu comme ça pour le weekend. Et puis 25 heures passées dans la forêt, ce n’est déjà pas si mal.

Puis la veille en traversant la ville en voiture pour aller dans les différentes institutions d’orientation scolaire, nous avions vu des lampions dans la vallée de la pétrusse, donc nous avions décidé de nous y rendre pour voir ce qui s’y trimbale. Au final, il n’y avait pas grand chose, mais par contre c’était lié au marathon. Et suite à ce dernier, quel horreur pour se déplacer en ville. Voiture, bus ou même à pied. C’était bien compliqué dans tous les cas. Mais bon, la glace était bonne, donc nous étions satisfait de notre dessert et sommes rentrés nous reposer.

Voyage en Suisse

Bon il est vrai, comme je l’indique dans ma publication précédente, la montagne en hiver, ce n’est pas ce qu’il y a de plus safe.

Mais en Suisse, il y a tout de même de magnifiques paysages également. Et c’est sur cela que porte cette publication-ci.

Dès l’entrée dans le pays, on est tout de suite mis dans l’ambiance avec un joli petit cours d’eau le long de la route.

Depuis pratiquement n’importe où dans le pays, si on est légèrement en hauteur, on a toujours vue sur les montages enneigées au loin.

En se baladant à travers les forêts et les champs, si on est attentif, on peut y repérer de nombreux animaux. Certains d’entre eux restent même perchés dans l’arbre pour prendre la pose.

Il y a également de nombreuses gorges les unes plus jolies que les autres.

Puis n’oublions pas les innombrables lacs entourés de montages.

Et puis les points de vue qu’on a depuis chaque chemin de balade.

Voila, comme ça vous aurez eu un petit aperçu de ce joli pays. En espérant vous avoir donnée envie d’y voyager a votre tour.

Nous avons failli y rester…

Il y a deux semaines avec Nina, nous avons réalisés un petit voyage en Suisse. C’était vraiment un voyage super. Avec de magnifiques paysages et de belles balades à réaliser un peu partout dans le pays. Je montrerai quelques images un peu plus tard. Pour commencer je vais vous raconter l’aventure du dernier jour tant que je m’en rappelle encore bien.

Mercredi 10 avril à 10h, nous venons de passer la nuit en bord d’une route peu fréquentée dans la voiture au pied de la balade que nous avions prévus pour la journée. Bien que la route soit déneigée, nous savons que notre balade ne le sera pas. Et de fait, à peine nous quittons le petit village perdu au milieu de nulle part, le niveau de la neige augmente très vite sous nos pas. Et nous débutons rapidement une ascension de 200m de dénivelée. Pour bien se mettre dans le bain.

Dans l’idée notre balade doit nous mener à un grand pond de corde qui à été dressé entre deux montagnes pratiquement au sommet. Nous avions un total de 1000m de dénivelée à gravir et très vite notre plan de départ allait changer. Avant même l’arrivée au bout de nos 200 premiers mètres de grimpe, nous sentions que la balade allait être rude. J’avais déjà demandé à Nina si nous étions certain de vouloir continuer ou s’il ne valait pas mieux faire demi-tour. Mais bien trop motivé à voir ce pont qui certainement allait être magnifique, surtout dans ce paysage enneigé, nous décidions de continuer notre balade.

Les raquettes au pied, nous arrivions au sommet de notre première montée, déjà bien content d’arriver. Ici il y avait un petit banc abrité sous le toit d’un chalet, et nous y faisions notre première pause de la journée. D’ici un peu par délire je publie la publication précédente qui vous demande à nous aider à trouver notre chemin. En fait nous sommes en train de suivre un GR (marquage de grande randonnée), cependant celui-ci n’étant pas destiné à être pratiqué en hiver, pratiquement tous les marquages sont enfuis sous la neige. Du coup la major partie du temps il est difficile de voir le tracé que nous devrions suivre. Cependant avec un petit GPS de randonnée et le téléphone, nous vérifions régulièrement par où passe notre itinéraire et nous corrigions du coup notre position.

Après un bon moment de marche notre chemin commençait à doucement se rétrécir et a devenir un peu plus simple car nous étions en train de débuter une petite descente.

Dans cette descente à un moment nous avons entendu aussi fort que jamais 2-3 détonations. Autant dire que quand on entend ce genre de bruit, on n’est pas tout a fait à l’aise. Déjà Nina qui ne savait pas ce que c’était n’était pas trop rassurée, mais moi non plus… Ils venaient de déclencher des avalanches quelque part dans la montagne. Et on n’était pas loin du lieu en question car je n’ai jamais entendu de détonation si importante. Mais nous n’avions pas entendu l’alarme qu’ils sont sensés faire sonner avant le déclenchement, donc je suppose que nous n’étions pas si proche que cela et qu’il s’agissait que de l’écho.

Après ce petit épisode des moins rassurant, nous continuions notre chemin. Nous ne le savions pas encore, mais encore quelques pas et la vrai aventure allait commencer. Peu de temps après cet épisode nous sommes arrivés sur les coulées de neige. C’est ici que l’aventure allait se corser. Traverser une coulée ça n’est pas si simple que ça. Déjà la pente est assez importante. Puis il n’y a pratiquement pas de prises. Finalement si on venait à glisser ici, on se retrouverait très certainement sur un toboggan à ne pas vraiment s’avoir s’arrêter. Dans le meilleur des cas après le toboggan il suffirait d’escalader ce qu’on venait de descendre, dans le pire des cas le toboggan finissait par un joli saut de falaise. Bref, il valait mieux ne pas trop s’attarder sur où mène le toboggan et plutôt le traverser sans trop glisser. Plus facile à dire qu’à faire…

La traversée des coulées de neige est une vrai torture sacrément épuisante. Surtout si en plus de cela, le chemin est en ascension à travers celles-ci. Par moment pour plus de sécurité, nous avons escaladé les coulées histoires d’avoir des pierres et plantes auxquelles s’agripper. Après il fallait redescendre ce qu’on avait escaladé pour revenir sur le vrai chemin. A chaque fois qu’on venait de traverser une coulée, on espérait que c’était la dernière, car nous n’en pouvions plus. Puis au bout de la troisième, on se posait la question de savoir s’il valait mieux se tuer à rebrousser chemin et revivre la torture que nous venions de vivre ou s’il valait mieux continuer et espérer que le chemin allait devenir plus simple.

Nous avions à regret à chaque fois décidé de continuer. Faire marche arrière n’était pas simplet et nous avions bonne espérance d’arriver à fin de ses coulées. Même si la fin mit beaucoup de temps à arriver.

Pour l’info voici une partie de ce que nous venions de traverser dans ces 5 derniers chapitres. C’est ici que la question de ma publication précédente prend tout son sens: « Avez-vous vu le chemin? ».

Arrivé dans notre dernière coulée de ce versant, nous avons vu au loin un hélicoptère arriver. Il semblait doucement suivre le tracé que nous venions de réaliser et semblait chercher quelqu’un. Puis il arriva à notre hauteur et finit par y stationner un moment avant de faire demi-tour et de rentrer. Nous ne savions pas pourquoi il était venu, c’était assez étrange qu’il ait fait demi-tour une fois qu’il nous ait vu. Pour notre part, nous ne lui avions pas trop prêté attention, pas qu’il soit à la recherche de quelqu’un en danger et qu’il vienne nous secourir nous. Bien qu’au point où on en était ça nous aurait pas dérangé. Puis à y réfléchir par après, c’est certain qu’il était venu pour nous. Dans le petit village où nous nous étions garés tout le monde se connait. Une voiture étrangère garée en bord de route depuis plus de 12h ça se remarque. Je suis certain que ce sont les villageois qui nous ont par prévention envoyé les secours. Mais bon, comme on n’en était pas informé, on ne pouvait pas savoir et donc malgré notre envie, nous devions continuer.

Peu de temps après, nous décidions qu’il était temps de faire à nouveau une pause un peu plus conséquente. Du coup nous avons mis à chauffer notre petite soupe que nous avions amenée. Ça n’était pas grand chose, mais malgré tout ça nous aura fait du bien.

Ensuite il nous fallait faire un choix. Notre itinéraire normalement faisait une boucle pour contourner un petit lac artificiel en contrebas. Nous avions donc le choix, de suivre cet itinéraire ou alors de couper au plus court en descendant au barrage puis en remontant de l’autre côté. Nous savions que remonter de l’autre côté allait être fatiguant, mais contourner le lac comme le prévoit le chemin, ne nous donnait vraiment pas envie.

Remonté de l’autre coté, il était 16h30, nous étions arrivés à une station télécabine. Celle-ci n’est ouverte qu’en été, à partir de juin, mais près de l’entrée il y avait un grand panneau bleu indiquant un téléphone SOS. Au stade où nous étions, j’ai dit à Nina de m’attendre en bas des nombreuses marches enneigées et je suis allé voir si ce téléphone pourrait nous être utile. Arrivé au panneau, j’ai un peu cherché après le téléphone en question. Au bout d’un instant je le découvrit dans une petite véranda qui sers de casse pour l’accès au télécabine. La porte d’entrée n’as pas de verrou, logique puisque le téléphone de secours est à l’intérieur. Je tente donc d’entrer et là étrangement la clenche ne s’abaisse pas. Le personnel de la station n’ayant pas envie d’être appelé au secours avait bloqué la clenche de l’intérieur avec un bout de bois. C’est vraiment criminel de leur part de bloquer ainsi l’accès à un appel au secours. Mais l’espoir d’y accéder n’était pas encore tout à fait perdu. De l’autre côté de la verrière, je vit une autre porte d’entrée, celle-ci avait un verrou, mais avec un peu de chance il serait ouvert. J’enjambe donc la rambarde pour tenter d’accéder à l’autre entrée. Puis là, je vois, sur un bois, mis un peu à l’arrache, un système d’alarme pointé sur l’extérieur. Ils ont vraiment tout prévu pour ne pas se faire embêter. Sur ce je compris que ça ne valait pas la peine d’atteindre le téléphone, ils ne viendraient quand même pas. Je suis donc redescendu auprès de Nina et nous avons repris notre balade.

A partir d’ici il ne nous restait plus que 3 coulées à traverser. Nous l’avions vu depuis l’autre versant et cela nous remontait le morale de savoir que cette torture allait bientôt se terminer. Mais nous n’étions pas à bout de nos surprises.

A un moment un peu plus paisible de notre balade, nous avons vu de l’autre coté, dans l’une des coulées où nous étions passé au matin, un joli éboulement. Nous étions bien content de ne plus être à cet endroit pour le coup.

Plus loin, nous sommes arrivés sur un gros panneau attention qui nous donnait l’instruction de ne pas trop s’attarder dans la coulée suivante. Ce panneau était destiné aux randonneurs d’été, donc pour les randonneurs d’hiver autant dire qu’il était conseillé de faire demi-tour…? Bref, pas le choix, nous devions continuer. On s’avance doucement en direction de la fameuse coulée et puis là sur le chemin plein de neige, je glisse. J’essaye de m’attraper à tout ce que je trouve. Tout cède. Je poursuis ma chute et je tombe du bord de falaise qui menait à la coulée. Dans ma chute je sens mon pied s’accrocher à la parois, heureusement il ne tiens pas longtemps. Puis finalement ma chute se termine bien 5m plus bas, dans la coulée que nous nous apprêtions à traverser. Je suis à quatre pattes dans la neige. Doucement en train de réaliser que je suis encore vivant. Nina est 5m plus haut complètement paniquée et dépourvue. Mes raquettes sont complètement détachées et arrachées. Je commence doucement à bouger mes membres un par un en m’attendant à ce que l’un deux me fasse bien mal, mais rien. Je n’ai rien. Je n’en reviens pas, je suis tombés de si haut et mise à part quelques petites égratignures au mains je suis complètement indemne. Sur ce je préviens Nina que je vais bien et je l’invite à continuer le chemin jusqu’à la coulée que nous devions encore traverser.

Sur ce Nina avance aussi doucement que jamais sur ce chemin duquel je venais de chuter, pour rejoindre la coulée. Une fois qu’elle y est parvenue, je commence à la gravir pour la rejoindre. Nous enlevons tous les deux nos raquettes histoire de s’enfoncer au maximum dans la neige et d’éviter de glisser. Puis nous avançons doucement jusqu’à l’autre rive. Ici Nina fond en larme, ne sachant plus contenir toutes ses émotions fortes que soulève cette balade. Une fois remis de nos émotions après cette rude traversée, nous reprenons notre itinéraire en nous réjouissant que ça soit bientôt fini et que ça devrait ne plus pouvoir empirer.

Mais en montagne, il ne faut pas se réjouir trop tôt. Après quelques pas facile arrivait la dernière montée de cette balade. Il nous restait 50m de dénivelée à gravir avant de enfin pouvoir entamer notre descente jusqu’à la voiture. Complètement à bout d’énergie, nous faisions trois pas puis une pause avant de refaire trois pas. Nous n’en pouvions plus. Cette montée était interminable. Comme si cela ne suffisait pas, le chemin sur lequel nous étions commençait à se rétrécir. Au bout d’un cour instant il ne faisait plus qu’un demi-mètre de large. Sur notre gauche, une falaise. Le moindre faux pas allait nous couter la vie et pour de bon cette fois-ci. Devant nous un petit pont fait de rondins de bois avec une balustrade très rudimentaire qui n’empêchait pas de passer par dessous. A droite, par moment un bout de corde pour se tenir autrement des branches. Sous nos pieds, de la neige, encore et toujours, incliné à au moins 45° en direction falaise. Nous avions 20m à traverser ainsi au bord le la falaise. Nous faisions un pas après l’autre. Bien minutieusement. En nous tenant à chaque branche qui nous était accessible quand il n’y avait pas de corde et nous avancions doucement.

Un long moment plus tard, nous venions de franchir cette nouvelle étape. Ça y est, encore quelques mètres de plat puis enfin, nous allons entamer notre descente. A ce moment il est 20h. Le soleil se couche. Nous devons nous dépêcher. En descendant, nous ne cessions pas de tomber dans la neige à force de perdre l’équilibre et aussi sous l’effet de la fatigue. A un moment Nina perd sa raquette, elle s’enfonce dans la neige, perd l’équilibre, tombe en avant mais sur le dos et se tord le genou au passage. Elle ne sais plus se relever. J’accours pour l’aider à se redresser. Heureusement elle sais encore marcher, mais pas terrible quand même.

A là moitié de la descente, il fait pratiquement nuit. Deux options se présentent à nous: ou bien nous prenons à droit et nous serons bientôt sur une route, qui potentiellement, comme toutes les routes du pays pourrait être déneigée et nous guider facilement vers la fin, mais cela ajouterai un gros morceau à notre balade. Ou alors la deuxième option que nous choisirons: rester sur notre itinéraire de départ et nous dépêcher tant qu’on y vois encore un peu. Heureusement peu de temps après alors qu’il commence à vraiment faire trop sombre pour y voir, nous tombons sur des traces de pas de locaux qui étaient venus balader leur chien dans la journée. Nous suivons ces traces de pas aveuglément jusqu’à la route. Sauvé! Enfin nous étions sorti de la neige. Il ne nous reste plus qu’à regagner la voiture et le tour sera joué.

Nous arrivons à la voiture, il est 22h. Cela fait 12h que nous l’avions quitté. Nous n’aurions jamais pensé que notre balade serait si rude, dangereuse et si longue. En temps normal, en été, elle est faisable en 4h.

Nous allumons le moteur. Nous changeons de vêtements. Nous cherchons le Burger King le plus proche. Nous réalisons 1h de route le chauffage à fond pour y accéder. Ce n’est qu’en arrivant qu’on est enfin réchauffé. Au resto, nous reprenons des forces et remplissons notre estomac, bien vide. Puis nous roulons encore 10min jusqu’à un endroit pour dormir et puis…

Ah pardon, je m’étais endormi.

Le lendemain matin, Nina peine à marcher. Nous avions visités tous nos points d’intérêt qui se trouvaient dans le nord (la région sans neige). Les seuls points qu’on voulait encore voir étaient tous dans le sud sous la neige. A partir de ce moment là, nous avons décidé que nous n’allions pas retenter de nous balader dans la neige de si tôt. Du coup nous avons doucement repris la route en direction de la maison. C’était plus sûr.

Malgré cette mésaventure du dernier jour, ce fût quand même un super voyage. J’enverrai quelques photos prochainement, c’est promis. Et je parlerai d’endroits un peu moins dangereux.

Avez vous vu le chemin?

Aujourd’hui avec Nina, défi un peu fou…

Gravir 1000m d’ascension pour aller voir un petit pont entre deux montages puis redescendre.

Difficulté dans l’histoire, la neige. Je pense qu’on a gravi le plus difficile sur nos 200 premiers mètres de dénivelée. Mais on reste tout de même a la recherche du bon chemin…

Allez à bientôt on a encore une bonne distance à marcher…

Trouvez le pont et indiquez nous ou aller 😜

https://maps.app.goo.gl/C4R17

Notre position en temps réel:

https://maps.app.goo.gl/K44ALT3EdbbEXYC59

Une weekend en forêt noir

Le vendredi 15 février, nous sommes allés réaliser un petit voyage dans la forêt noir. Et voici le récit de cette petite aventure.

Nous étions partis le vendredi soir en direction de Freiburg. Malheureusement, il était évidemment bien tard, quand nous arrivions, et en plus bien fatigués comme nous l’étions, nous nous sommes directement couchés.

Avant de partir j’avais repéré un endroit qui pourrait nous servir de logement. Sachant que ce voyage devait être low-cost, nous avions décidé de dormir dans la voiture. Nous nous sommes trouvés un super endroit au milieu d’une forêt où nous allions passer nos deux nuits.

Dormir dans la voiture… En lisant cela vous vous dites surement qu’on a super mal dormi, mais en fait non. On avait une vrai chambre avec matelas et nous nous étions mis la tête sous le cache du coffre et donc nous étions dans le noir presque total.

Puis samedi matin, nous sommes allés chercher des viennoiseries pour déjeuner.

Ensuite, nous étions parti entamer notre balade. Une balade qui devait faire 20km, mais que nous n’allions finalement pas terminer.

Nous avions débuté au sec, mais les conditions de cette balade étaient rudes. La moitié de la balade que nous avions entamé ne consistait qu’en une pure montée. 1km de dénivelée, dans jamais un petit plat de répit.

De plus, plus nous avancions, plus l’épaisseur de la neige augmentait. Et plus elle augmentait, plus nous nous enfoncions. Et au final, nous étions tellement crevé et fatigué que une fois presque au sommet, nous avons un peu coupé court et avons pris le bus pour redescendre de là et retourner à la voiture.

La balade enfin terminée nous sommes allés prendre une bonne douche bien chaude dans une station service sur l’autoroute. Nous avons été bien surpris sur le « luxe » et la propreté des douches. Vraiment pas une mauvaise expérience. Pour les voyages low-cost, c’est vraiment une astuce à retenir.

Après cela nous sommes allés nous balader un peu en ville (Freiburg) et nous sommes allés manger au restaurant. Tacheles, un super bon restaurant. Si vous êtes dans le coin, je vous le conseille fortement.

Le dimanche, dernière journée de voyage. Nous avons été nous balader à travers Freiburg.

Nous avons traversé toute la ville et gravi la colline qui y s’y trouve jusqu’au sommet du commet de la tour de point de vue. Puis nous avons doucement repris le chemin en direction de la maison.

Noyé dans un désert de lumière

Comme certains d’entre vous le savez déjà, je suis actuellement au ski dans le domaine des Contamines en France.

Et aujourd’hui j’ai eu une expérience un peu particulière en skiant…

L’après-midi, j’étais parti skier seul. J’ai pris un remonte pente qui allait assez haut et puis une fois en haut je m’aventure sur une piste où personne n’y était. Et peu de temps après j’apprendrai pourquoi personne ne s’y trouve.

En un rien de temps je suis tellement envahi par le brouillard que je ne vois plus rien du tout. Même les piquets qui indiquent le tracés des pistes sont par moment à peine perceptibles. De plus il fait tellement lumineux que je ne sais pas reconnaitre le relief du sol bien lisse suite à la tombée constante de neige.

A peu de chose près le paysage ressemble à ceci:

Si vous ne voyez rien, cela est bien normal, c’est une image blanche. Et l’absence de vue, de points de repère est vraiment très déroutant. De plus les skis sur la neige ne font pas de bruit dans cette poudreuse. J’avance doucement et prudemment pour ne pas me casser la figure sur une bosse ou sur une pente un peu plus forte qu’il y a par moment. Puis je me demande si j’avance encore. Je regarde le sol… Par moment oui, mais lentement. A d’autres moment je constate que je suis à l’arrêt ou encore je m’aperçois que je suis en train de redescendre en marche arrière la petite bosse qui se trouve devant moi.

Noyé dans toute cette lumière, je ne comprends plus non-plus où est le haut et le bas. Sertes je le sais, car je reconnais encore le sol à mes pieds, mais si je ne devais pas réaliser un effort physique pour me pousser en haut de petites buttes je serai incapable de dire si je monte ou descends.

Il s’agit là d’une sensation vraiment hors du commun, qu’il faut avoir vécu pour bien pouvoir la comprendre. Heureusement que les pistes sont balisées, si non je ne sais pas où je serai atterri.

Mais autrement pour une première journée de ski c’était vraiment bien. Plus bas dans la station on y voyait plus. J’ai trouvé de super pistes et puis des petits hors piste bien sympa a zigzaguer entre les arbres. De quoi bien s’amuser. Et comme il n’arrête pas de neiger, on va avoir une super neige tout le long. Le plus dure, sera surement la fin du séjour, pour déneiger la voiture qui est déjà bien blanche au bout de juste un jour.

%d blogueurs aiment cette page :