J’ai manqué une opportunité de tonnerre

Quel dommage que demain je doive me lever pour aller travailler. Si on avait été vendredi je serai directement sorti. Une opportunité pareille on n’en a pas tous les jours. Depuis que Stephane Léonard m’a donné son petit conseil pour rendre des meilleurs photos du tonnerre (littéralement, ce n’est pas une expression) je n’attends que ce que le bon moment vienne et là c’était le bon.

Une foudre parfaite, fréquente fort lumineuse avec un ciel bien dégagé, pas de brouillard et pas le pluie. Que rêver de mieux pour aller prendre de belles photos d’un orage. Bon j’attendrai la prochaine opportunité en espérant qu’elle ne tombe pas à nouveau en plein dans une semaine de travail.

Au passage si vous vous demandez pourquoi il n’y a plus trop de publications en ce moment sur mon blog, c’est parce que entre les déménagements de mes parents, le montage de la vidéo de la SDE, le travail et les examens de Nina, il ne reste plus beaucoup de temps pour faire des activités et ainsi avoir de quoi raconter. Mais d’ici deux, trois semaines les activités devraient reprendre de plus belle. Et au plus trad dans exactement un mois, premier voyage depuis que j’ai commencé à travailler. Durant deux semaines. Donc j’aurai à nouveau de quoi raconter.

D’ici là, passez un bon moment et profitez bien de ces beaux jours ensoleillés. Et puis à bientôt…

Quel folie ce trajet de retour…

Ce soir en revenant de chez Nina, j’ai pu traverser l’orage le plus intense de ma vie.

En quittant chez elle vers 21h jusqu’à maintenant 23h il n’a pas arrêté de pleuvoir non stop. Un vrai gros orage comme je n’en ai encore jamais vu.

Qui dit orage, dit éclaires et les éclaires, ce n’est pas ce qu’il manquait. Pas une seconde ne s’est écoulée sans que le ciel ne soit illuminé et non je n’exagère pas. Une explosion constante d’éclaires tout autours de moi en permanence. Ca n’en finissait pas.

A partir de la moitié du trajet. La pluie c’est transformée en grêle. En un rien de temps la route est passée de sa couleur noir à la couleur blanche ou verte. Un bon tapis épais de grêlons s’était formé et rendait la route toute blanche. Au contraire, là ou il avait des arbres. Les feuilles de ces derniers ont été complètement déchirées et arrachées. La route se retrouvait ainsi verte de veuilles. Un peu comme un automne imprévu. Mais ça ne s’arrête pas là…

A dix minutes de chez moi, parmi les petits grêlons de un centimètre de diamètre, se sont ajoutés des gros cailloux bien plus gros. A ce moment là j’ai bien ralenti. Ca a commencé à taper tellement fort… Un moment j’ai cru que mon pare-brise allait éclater. Heureusement cela ne fut pas le cas, par contre les glaçons sous leur impact explosèrent en mille morceaux.

Tenez, j’ai un peu enregistré la folie furieuse qui me tombait dessus… (Bon c’était vers la fin du trajet donc on entends que ça se calme un peu.)

J’ai voulu m’abriter histoire de protéger ma voiture, pour ne pas quelle soit complètement cabossée. Mais j’étais au milieu d’une rue sans arbre et bientôt arrivé dans les forêts qui contourne mon village. Sur ce je me suis dit que j’allais continuer jusqu’à dans la forêt afin de m’y mettre à l’abris sous les arbres. Mais une fois que j’y étais, ça s’était calmé du coup j’ai continué mon trajet.

J’oubliais… Durant tout le trajet, attention à ne pas rouler trop vite. Les rues étaient toutes tellement inondées que si tu le voulais tu pouvais t’amuser à faire de l’aquaplaning tout le long tu trajet. Et puis avec l’énorme quantité de grêlons qui a fini par tomber, la rue est devenue tellement glissante qu’on aurait pu se croire en plein hiver sur une route verglacée.

Puis en arrivant chez moi, je me suis dit que étant donné qu’il n’arrêtait pas d’y avoir des éclaires, il était temps que j’en profite pour aller mettre en pratique les conseils que m’avait donnée Stéphane Léonard en 2015 concernant la prise en photo des éclaires. Du coup, j’ai pris mon appareil photo et je me suis dirigé au milieu des champs en voiture. Ensuite j’ai ouvert la fenêtre et j’ai commencé à prendre des photos.

Malheureusement tous les éclaires restaient coincés dans les nuages. Du coup je n’ai rien pu voir. Les deux seuls qui se sont affalés sur la terre n’étaient pas dans le champ de vision de l’appareil photo. Sur ce la meilleure photo que j’ai pu en tirer, c’est celle-ci…Un peu décevant, mais au moins il y a un mini éclaire dessus.

Au bout d’un moment j’ai finalement décidé que ça ne donnerait rien et du coup je suis rentré. Pour bien finir cet article, je propose cette mini vidéo de qualité dégueulasse afin d’illustrer le spectacle d’éclaires auquel j’avais droit…