Lors de la préparation de notre voyage en Italie, j’avais un peu regardé les différents sites d’URBEX qu’il y a dans le pays afin d’avoir quelques idées de potentiels endroits sympa à aller visiter. En réalisant ces recherches, je suis tombé sur un endroit que j’ai immédiatement reconnu.
Cet endroit je l’avais déjà visité au par avant, mais sans jamais l’avoir vu en image et sans jamais y avoir mis les pieds. En fait c’est simple je l’avais visité dans un rêve. Bon cet endroit n’a rien d’extraordinaire, mais il fallait que j’aille voir si la réalité correspondait à ce que j’avais déjà vu au par avant.
De l’extérieur en tout cas ça ressemble comme deux goutes d’eau à ce que j’avais déjà pu voir.
Même sur le coté il y avait une grue sur laquelle nous étions montés dans le rêve. Bon dans la réalité nous n’y avons pas grimpé, car vraiment trop inintéressant. Mais dans ma tête l’avions escaladés et ça avait mal fini, même si je ne sais plus en quoi ça avait mal terminé.
Pour finir je me souviens qu’à l’intérieur du bâtiment il y avait encore des restes de grosses machines. Cependant aujourd’hui il n’y a plus rien. Plus que quelques socles en béton sur lesquelles reposaient vraisemblablement ces grosses machines que j’avais pu voir au par avant.
Voilà, c’était pour ajouter encore une petite touche aux nombreuses petites anecdotes que comporte ce voyage.
Ce lundi comme c’était férié, il fallait bien en profiter.
Sur ce Julian, Nina et moi, sommes partis en expédition URBEX.
A la base nous voulions aller voir une mine de fer pas trop loin de chez nous, mais comme nous avions la journée à notre merci, il valait mieux en profiter et aller plus loin.
Sur ce nous sommes allés dans la région de Liège.
La première destination était une ancienne sidérurgie. Il nous a fallu un bon moment avant de trouver une entrée exploitable. Puis une fois entré la seul chose que nous avons été voir fut un grand hangars.
Nous nous en sommes limité à cela, car au moment de continuer notre déambulation, nous avions aperçu au loin une personne seul qui ne pouvait très probablement qu’être un garde et sur ce nous avons donc rebroussé chemin.
Devant cet échec nous avons continué en direction d’un site qui devait être sympathique, mais qui n’en valait plus trop la peine du fait qu’il a été entièrement réaménagé en terrain d’air-soft. Dommage car a en voir quelques photos avant son réaménagement cela semblait intéressant.
Puis pour remédier à cette journée d’échec on est retourné sur un site que j’avais déjà visité au par avant et que je voulais faire découvrir aux autres. Je ne vous explique même pas l’étonnement que j’ai eu en redécouvrant ce lieu. Les images parlent d’elle-même…
J’en ai fait le comparatif avant-après à chaque fois. La différence est flagrante. Sachant qu’il n’y a que 2 ans d’écart entre les deux.
Et la première fois que j’y avais été, cela faisait déjà 2 ans que le bâtiment était à l’abandon. Sauf que la première fois on avait hésité à entrer dedans se demandant s’il était bel et bien abandonné, alors que maintenant, plus aucun doute là dessus.
Rien que la cuisine ou tout le matériel aurait pu être réutilisé dans un autre endroit… C’était déjà étonnant qu’ils y ait laissé autant de matériel. Mais maintenant il n’y a plus grand chose à récupérer.
L’échelle qui permettait d’accéder au clocher et d’avoir une vue sur toute la vallée. Maintenant je n’ose plus la gravir.
Le plus parlant pour la fin. Rien que voir cela en arrivant, on a déjà tout compris.
Je vous laisse jouer au jeu des « 1001 différences ».
Après ce lieu, nous sommes donc rentrés en se promettant que très prochainement nous irions visiter cette mine près de chez nous. Donc s’il y a des amateurs parmi vous n’hésitez pas à vous manifester.
Sachez que si tous les moments URBEX vous intéressent, il y a une catégorie dédiée sur ce blog, mais j’ai également une rubrique sur mon site qui détail un peu plus les visites. Cette rubrique est un peu moins à la page, mais je vais l’actualiser sous peu.
Les lieux abandonnés où la nature reprend le dessus sont toujours les plus jolis. On voit que l’homme y est passé, que comme toujours il y a laissé ses traces avant de partir. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas pour autant qu’il n’y a plus de vie sur les lieux abandonnés.
